Eclairage public
En 1524, François Ier émet une ordonnance qui impose aux habitants de Paris de mettre à 9 heures du soir une chandelle allumée. Bien que la mesure soit mieux respectée que les précédentes, elle s'avère peu efficace contre les crimes nocturnes Les chandelles ne permettant pas d'éclairer plus que quelques heures, les malfrats profitent du reste de la nuit pour agir.
Le 29 octobre 1558, Henri II fait mettre en place un système de falots. Ceux-ci sont posés à chaque coin de rue ainsi qu'au milieu des plus longues d'entre elles, avec pour objectif d'éclairer l'intégralité des espaces de circulation. La fumée émise par les falots crée un fort mécontentement parmi les habitants. 14 novembre 1559, Un arrêt du Parlement substitua des lanternes ardentes. Dans le siècle suivant, l'usage établit d'entretenir des lanternes aux frais des parisiens dans les rues de Paris.
En 1662, Laudati Caraffe obtint l'autorisation du roi, la faculté, permission et privilège, d'avoir et d'établir porte-flambeaux et porte-lanternes à louage. qui moyennant une rétribution fixée et payée à l'avance accompagnaient les gens dans leurs courses nocturnes
La Reynie, lieutenant de police en 1667, fit suspendre une lanterne garnie d'une chandelle allumée, à chaque extrémité et au milieu de chaque rue. Un édit de juin de 1697 étendit cet éclairage à toutes les villes du royaume.
Electricité
William Gilbert (1544 - 1603), à propos du magnétisme, écrit, en 1600, l'ouvrage (Du magnétisme et des corps magnétiques, et du Grand Aimant de la Terre). Dans ce livre il décrit nombre de ses expériences d'où il conclut que :
La Terre est magnétique, c'est la raison pour laquelle la boussole indique le nord.
Jusqu'à lors, on pensait que c'était l'étoile polaire ou une grande île magnétique au pôle Nord qui attirait la boussole.
William Gilbert (1540 – 1603) à propos d'électricité, médecin fait partie de ces chercheurs :Après dix-huit ans d'expériences sur les aimants naturels et artificiels, sur les boussoles, ainsi que sur les corps électrisables Gilbert publie, en 1600, son traité De Magnete (De l'aimant), que l'on peut considérer comme le premier livre de physique expérimentale publié en Angleterre. Il y reprend les expériences connues et en décrit de nouvelles. Il y décrit les différences entre les propriétés de l'ambre frotté et celles de l'aimant.
L'aimant n'attire que le fer, tandis que l'ambre attire des matériaux très divers. Alors que le magnétisme est la propriété d'une seule substance, un oxyde de fer que l'on nommera plus tard la magnétite, Gilbert découvre que non seulement l'ambre mais de nombreux matériaux (soufre, verre, diverses pierres précieuses et résines...) peuvent acquérir par frottement la même propriété d'attirer des corps légers. Cette découverte est à l'origine du mot électrique. Gilbert forge cet adjectif pour désigner la propriété que ces corps partagent avec l'ambre – elektron en grec - tandis que bois, os, métaux sont anélectriques (non électriques).
Gilbert souligne d'autres différences entre électricité et magnétisme. L'attraction électrique nécessite le frottement, alors que l'aimant attire naturellement. En outre l'action magnétique, contrairement à l'attraction électrique, n'est pas arrêtée par un écran de papier ou de bois...
Otto von Guericke (1602 - 1686) à propos d'électricité : en 1670, parce qu'il constata que l'ambre ou le soufre frotté entre les mains produit un fluide électrique il en conclut si j'emmanche une boule de soufre sur un axe muni d'une manivelle, je produirait de l'électricité
ainsi Otto von Guericke venait d'inventer la première machine électrostatique.
Otto Von Guericke observe avec ce globe un ensemble de phénomènes qui furent ultérieurement attribués à l'électricité. Ainsi une plume est-elle d’abord attirée par le globe frotté, puis repoussée après le contact, et enfin accompagne le globe à distance dans son mouvement. On entend des crépitements, des lueurs sont visibles dans l’obscurité
Dans les années 1650, Von Guericke, réalise la première pompe à vide,
Il s'aperçoit aussi que la vertu électrique peut se transmettre d'un corps électrisé par frottement, à un corps non électrisé, par simple contact. Mais cette observation ne fut pas poussée plus loin et la véritable découverte de la conductibilité électrique fut retardée d'un demi siècle. Quoi qu'il en soit :
Grâce à Otto von Guericke, l’électricité, bien que statique, venait de faire ses premiers pas, avant d’être reconnue comme la seconde force fondamentale de l’univers.