Moyen Orient


Il y a environ 15.000 ajc les homo sapiens qui occupaient cette région trouvant à l’état sauvage blé et orge, ,pois chiche et lentille ainsi que bovins, ovins, caprins, porcins . . .en arrivèrent tout naturellement, au fil du temps, à la culture pour suppléer la cueillette, et à l’élevage pour compléter la chasse. Ces activités transformèrent leur vie nomade en celle de pasteurs semi-sédentaires.  L’agriculture et l’élevage, par nécessité vitale, prirent l’ascendant sur les autres activités. Les hommes construisirent des villages de huttes puis des villes, lesquelles furent administrées selon un mode théocratique par un prince de droit divin, chef par la volonté d’un dieu pour lequel, seul ou aidé de prêtres, il célébrait le culte, principalement du taureau symbolisant la force, de même que, seul ou aidé de fonctionnaires, au nom du même dieu il gouvernait ses sujets.

Parmi ses sujets, pour défendre son territoire, il choisissait des hommes forts pour en faire des soldats. Les hommes utilisaient l’arc et la fronde.

En Anatole on a retrouvé des enduits de plâtre et chaux utilisés comme support à des fresques de la civilisation de Çatal Hüyük

Et en Mésopotamie les prémices de la métallurgie (perles de plomb et de cuivre), de la charrue, de la fabrication de poteries et de tissu

Les villes devinrent des cités-états ayant souveraineté sur la campagne d’alentour. Les plus fortes s’imposèrent aux autres pour former des sortes de royaumes fragiles face à de nouvelles rivalités.

Les populations de Moyenne Orient, qui parlaient des langues sémites, connurent longtemps ces alliances entre cités-états avant que ne se créent de véritables nations.


La Mésopotamie

Les plus anciens occupant de la basse Mésopotamien s’établirent, vers le VIIème millénaire ajc, dans la région d’El-Obéïd où on retrouva les premières traces d’irrigation. Leurs descendants, les Obéïdiens, furent d’excellents cultivateurs-éleveurs qui, au fil des siècles, essaimèrent dans les plaines entre le Tigre et l’Euphrate où ils construisirent de nombreuses agglomérations villageoises, comme à Eridu.

L'homme de cette époque nous a laissé d'assez nombreux témoignages de ses moyens d'éclairage : la torche enflammée par de la résine, et la lampe à graisse composée d'une simple pierre en forme de cuvette dans laquelle trempait une tresse ou une torsade végétale et recueillant un morceau de lard enflammé. On y constate l’apparition de la chèvre.

Il nous laissa des céramiques peintes et nues, des outils agricoles en pierre (houes,faucilles et pilons) des objets et des figurines en terre cuites représentant des bovidés, ce qui témoigne de l’importance alimentaire et cultuelle de ces animaux. Du fait du climat sec de la région, l’agriculture imposait un réseau d’irrigation important.

Dès cette époque les femmes tressaient les fibres animale et végétales pour en faire des objets de vannerie, des filets de pèche. Elles utilisaient des récipients, des bols et des pilons pour préparer la nourriture...

Au cours du Vème millénaire ajc des hordes nomades sémites du désert de Syrie et de la péninsule arabique s’infiltrèrent dans la Basse Mésopotamie. L’intégration de ces populations “sémites” avec les résidents “obéïdiens”également de culture sémitique, fut à l’origine d’une civilisation prospère qui construisit des villages qui devinrent Ur, Eriudi, Larsa, Uruk.

Au début du IVème millénaire ajc un peuple venu des rives Est de le mer Caspienne envahit la Mésopotamie. Il parlait une langue d’origine mongole, le “sumérien”. Ces envahisseurs trouvèrent une population aux techniques avancées qui avaient remplacé la houe par l’araire et dont les potiers utilisaient le tour. Ses artisans fabriquaient du cuivre et le travaillaient ainsi que l’or et l’argent. Ses agriculteurs irriguaient leurs champs. Ses femmes tissaient le lin Ses princes de droit divin gouvernaient les villes au nom d’un dieu protecteur 





La Mésopotamie fut une grande terre céréalière : au premier rang l'orge, le blé (amidonnier), l'épeautre. En dehors des céréales, les paysans cultivaient le sésame pour ses graines comestibles riches en huile, le lin pour le textile et pour ses graines dont ils tiraient de huile, le palmier-datier tant pour les fruits que pour le bois. Diverses légumineuses étaient cultivées comme les pois chiches, les lentilles, les haricots, les oignons, les salades, les concombres, les poireaux, l'ail, et divers types d'épices. Ils faisaient également pousser des arbres fruitiers : les grenadiers, les figuiers, les cognassiers, les pommiers, les poiriers et la vigne surtout au nord de la Mésopotamie, le vin était peu bu comparé à la bière.

Le mouton est l'animal le plus élevé pour sa laine, sa viande et le lait de brebis. Les chèvres étaient élevées conjointement aux montons. Le porc occupait une place particulière pour sa viande et sa graisse.

Les bovins étaient les éléments essentiels de l'agriculture notamment pour sa force appréciable pour les travaux agricoles. Les équidés, le mulet et principalement l'onagre furent apprivoisés en tant qu'animaux de bât et de trait, permettant la mise en place de caravanes sur de longues distances. Le cheval devient rapidement un animal très estimé des guerriers.

Les oiseaux de basse-cour : oies, canards, pigeons étaient élevés pour l'alimentation (viande et oeufs). Le miel et la cire furent longtemps récupérés depuis des ruches sauvages.

La chasse et la pèche furent des compléments alimentaires.

Le roseau de marécages était récupéré pour la construction : de bateaux de huttes, de palissades, d'armatures des murs de briques. Mais aussi différents objets de vannerie et particulièrement de « clames » pour écrire sur leurs.

Les Mésopotamiens disposaient de ressources en bois : dont, avant tout le palmier-datier, le peuplier, le tamaris, le saule, le genévrier. Ces essences locales servaient surtout dans les petites constructions. Les palais et les temples ainsi que les objets en bois les plus remarquables nécessitaient l'importation d'essences de qualit' comme le cèdre du Liban, l'ébène, le cyprès, etc.

Les paysans pour travailler le sol disposaient de l'araire tiré par quatre boeufs disposés en file par deux, ils utilisaient aussi de la houe et de la bêche. Pour la moisson ils utilisaient la faucille en pierre ou métal.

Ces nouveaux venus, par leur dynamisme, dominèrent les premiers occupants sans cependant anéantir leurs techniques. Ils agrandirent les villes pour en faire des “cités états” appelées ainsi parce qu’elles devinrent plus que des agglomérations, des lieux de pouvoir et de culte sous l’autorité d’un prince à la fois chef et représentant terrestre du dieu protecteur de la cité et des populations d’alentour.

Sous l’impulsion des Sumériens, Uruc devint le centre principal de la Mésopotamie. Des découvertes archéologiques y situent dès 3.500 ajc, l’apparition de l’écriture, la naissance d’une architecture monumentale grâce à l’utilisation de la pierre et du mortier de gypse, et la création de céramiques gravées. Ces spécialistes urukienne furent exportées aux villes du Oyen Euphrate (Habula, Kabira, Saïd, Djebel-Aruda, Tell-qannas. . .) et d’Anatolie (Kassek-Hügük.


Datant de cette époque, on découvrit, à Uruk, des boules creuses en argile qui devaient accompagner des marchandises livrées ou stockées. Sur leur surface, elles portaient la marque du propriétaire et contenaient de petits jetons de tailles et de formes variées représentant diverses quantités. On suppose qu’elles devaient être cassées pour contrôler leur contenu.

Dans une étape ultérieure, pour permettre des vérifications intermédiaires

Sur une tablette d’argile de l’époque, des marques imprimées avec la pointe d’un roseau (calame) indiquaient la quantité des produits tandis qu’un dessin en précisait la nature

 

Sur un vase retrouvé à Uruk, une peinture représente un cortège précédé du roi prêtre pénétrant, pour y officier, dans le temple d’Inananna, dieu de la lune.
Les dieux sumériens étaient nombreux ; chaque cité-état possédait le sien : Nan-nar à Ur ; Utu-Babba, à Larsa ; Ningirsu à Lagash ; Ningishzida à Gudia…La renommées de ces dieux suivit le destin de la cité dont il était le patron. Si l’une dominait ses voisines, son dieu s’imposait à celles-ci.

Période de 3.400 à 2.325 ajc :
Les rois prêtres ne pouvant assurer l’administration civile et le services religieux se firent construire un palais à côté du temple et laissèrent au clergé le soin d’assurer le culte, ce qui ne changea rien au régime théocratique en place.

Dans leur palais, les souverains installèrent les scribes pour gérer leurs possessions alors qu’ils se consacraient aux fonctions militaires. Leur armée était constituée d’une infanterie de piqueurs et des unités de chars tirés par des onagres (chevaux sauvages) ou des ânes.

Les scribes pour le contrôle des productions agricoles et artisanales, la tenue des stocks des greniers et des magasins, se servaient de plaques ou de bouchons d’argile gravée de pictogrammes.

Vers les années 3.000 avant notre ère l’écriture cunéiforme s’était généralisée dans toutes les villes du Bas-Pays. On a retrouvé, datant de cette époque, des tablettes mentionnant les travaux effectués pour les dieux, les offrandes pour les temples, les victoires remportées par le roi.

Lougal-Raggisi, roi d’Umma de 2.375 à 2325 avant notre ère, réussit, après une longue série d’heureuses campagnes, à dominer un grand nombre de cités du pays de Sumer et transféra sa capitale .à Erech, puis se déclara “Maître de tous les territoires de la Basse Mer (Golf Persique) jusqu’à la Haute Mer (Méditerranée)

Période akkadienne (2320à 2193 ajc)

Sargon, puissant roi sémite de 2.334 à 2.270 ajc, en battant Lougal-Raggisi unifia le sud et le nord de la Mésopotamie en un seul royaume. Il y imposa l’akkadien d’origine Sémitique comme langue parlée et écrite, à la place du sumérien, ce qui favorisa dans les textes l’apparition de signes phonétiques qui rendirent l’écriture cunéiforme plus facile à lire. Les inscriptions sur tablettes se multiplièrent rapidement.

Sargon, grand chef de guerre, fut aussi un bon administrateur. Il sut protéger et accroître le commerce de toutes les cités mésopotamiennes et leur procurer les matières premières qui leur manquaient (bois et pierres de construction, or argent cuivre, étain …



Sous son règne, l’agriculture développa les réseaux de canaux d’irrigation grâce au chadouf, appareil à bascule permettant d’élever l’eau jusqu’à 4 mètres.












A cette époque les premiers vêtements étaient réservés à l’élite alors que les serviteurs restaient nus. La statue ci-contre montre le roi Goudéa de la cité-état de Lagash vêtu d’une seule pièce de tissu drapée, qui laisse l’épaule droite nue























La métallurgie du bronze d’étain se généralisa. Le commerce maritime avec la Vallée de l’Indus s’intensifia, via le pays de Dilmoun (Ile de Bahrein). Les temples s’ornèrent de stèles et de grandes statues représentant le souverain victorieux ou priant les dieux.

Sur le plan religieux, les Akkadiens adoptèrent l’essentielle du rituel sumérien dans sa langue originelle et le panthéon auquel ils fusionnèrent leurs propres divinités sémitiques.

Sargon, sans cesse en guerre mena de multiples expéditions. Il soumit les pays de Magan et de Melouhka (en Arabie Septentrionale, riche de cuivre et de diorite) Le prince des Hourrites (Kurdisstan), les peuples belliqueux du Zagroz (gouti, Loulloubi) et le roi du pays d’Elam le reconnut comme suzerain
Il poussa ses campagnes jusqu’à Amanus (forêt de cèdre du liban), à l’état d’Iskenderun, passa le Taurus et intervint sur le plateau central de l’Anatolie. Son empire devenant trop vaste, il ne put en assurer partout le contrôle et la vie de ce prodigieux conquérant se termina au milieu de révoltes difficilement réprimées. La même insécurité marqua le règne de ses successeurs.

Seul Haram-Sin (2.254 – 2.218) ayant rétabli provisoirement l’unité du royaume, se proclama roi des quatre Régions (les quatre points cardinaux) et dieu d’Akkad).



Précédemment le sceau-cylindre semble surtout avoir eu une fonction administrative. Il servait à sceller les jarres, dont l'ouverture était couverte par de l'argile sur lequel on appliquait le sceau, et les portes, fermées à l'aide d'une corde attachée au mur et enroulée autour de la poignée, qui était recouverte d'une couche d'argile sur laquelle on déroulait le sceau-cylindre. Mais c’est surtout vers 2.200 ans ajc que les Mésopotamiens et les peuples d‘alentour se servirent du sceau-cylindre pour sceller des bulles d'argile contenant des jetons décrivant la nature et la quantité des marchandises échangées au cours de transactions commerciales. Le sceau-cylindre était également utilisé pour authentifier les tablettes de documents officiels, juridique, commerciaux, etc. Il av ait la même fonction qu'une signature pour notre époque : authentifier un document administratif, montrer l'engagement du contractant, ou la présence d'un témoin, etc.

En mésopotamie, à cette époque,on fabriquait une sorte de savon fait d'huile végétale, d'argile et de cendres et où l'argile jouait le rôle de décrassant, par frottement.

Domination des Gouti de 2.193 à 2.130 ajc
Le roi Gouti (Zagros), après s’être comporté en Mésopotamie  comme un barbare pillant la campagne, saccageant et incendiant les cités, s’installa comme successeur légitime du souverain d‘Akkad, roi des quatre Régions. Vingt et un Rois Gouti régnèrent sur la Mésopotamie.

De 2.130 à 1.894 ajc la Mésopotamie se trouva morcelée. Les Hourites contrôlèrent plus ou moins la Haute et Moyenne Valée ; les Amorrites, la Basse Vallée. Partout dans le pays, entre les citè-états, il y eut des luttes au cours desquelles la suzeraineté passa rapidement de l’un à l’autre.

Ière dynastie de Babylone de 1.894 à 1595 ajc

Au début de cette période, Babylone, la “cité des dieux était encore un chef-lieu de province. C’est alors que l’un des chefs amorrite Souaboum (1.894 - 1.881 avant notre ère) investit Babylone et s’y fit proclamer roi. La cité qui exploitait un vaste et riche terrain, devint vite florissante alors que, dans le reste de la Mésopotamie, se perpétuaient les rivalités entre les cités-états.

Babylone entre 1.816 et 1783 ajc, devint vassale du roi de la Haute Mésopotamie.

Hammourabi (1.782 – 1.750 ajc) réunifia sous son autorité la Mésopotamie. Pour assurer la gestion de son royaume il remplaça les princes des cités conquises par des gouverneurs qui, sous l’autorité d’un premier ministre devaient veiller au curage des canaux, à l’entretien des temples, à la collecte des impôts. Le roi s’était réservé la justice et le législatif, ce qui l’amena à rédiger un code des lois. Le texte était destiné à compléter la coutume, à trancher des cas particuliers, mais surtout à unifier la législation des diverses cités.

Babylone était devenue la première ville du Moyen Orient par son activité commerciale et intellectuelle et par sa richesse. Bien que Mardouk, son dieu, fût celui du roi, tous les dieux du panthéon sumérien continuaient d’être honorés dans les autres cités, selon les anciennes traditions mais sous des noms sémitiques. Les mythes et les légendes d’autrefois perduraient.

À partir de cette époque et jusqu'au début du XIIe s. av. J.-C., les pratiques funéraires se caractérisèrent par un usage généralisé, dans tout le Proche-Orient, d’une tombe, à chambre construite en pierre et placée sous un habitat contemporain. Ce type de tombe, est particulièrement bien représenté à 'Ougarit: avec plus de deux cent tombes à chambre construite intégrées à l'habitat.
Après la mort, en 1750 ajc d’Hammourabi, beaucoup de citès-états reprirent leur indépendance. Son fils ne régna que sur les cités de Babylonie et dut faire face aux Kassites, peuple du Zagros.

On ne connaît rien des premiers rois Kassites. On sait seulement qu'en 1571 AJC, leur roi AGOUM II ramena dans leur temple de Babylone les statues du Dieu de la cité, MARDOUK et de son épouse divine TSARPANITOUM, enlevées par les Hittite. Par cet acte les Kassistes s'implantèrent progressivement en Babylonie. Ils régnèrent sur un territoire réduit mais sans difficultés jusqu'à l'attaque du roi Hittite qui prit et pilla Babylone en 1595 AJ. Les Hittites s'étant retirés, Babylone fut repris par les Kassites qui régnèrent de 1595 à 1153 AJC.

En 1153 AJC, le roi assyrien Assour-Dan 1er investit Babylone, fit prisonnier son roi qu'il emmena en Elan avec nombre de ses dignitaires et les dieux du temple, dont MADOUK. Les Kassistes ne disparaissent pas pour autant. Les familles installées dans le pays continuent de prospérer et occupent souvent de hautes fonctions. Sous le nom de Babyloniens ils suivront ensuite l'histoire de cette région.

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Pour mieux contrôler le pays les roi assyrien Toukoulti-Apileshara (746-726 ajc) avant notre ère détrôna le roi de Babylone et se fit proclamé souverain à sa place…

Le roi d’Assyrie, Assour-Banipal (669-633 ajc) confia Babylone à un vassal Kandalanou (648-627 ajc). A la mort de ce dernier, le trône de Babylone fut saisi par Nabou-Apal-Ousour qui élimina les garnisons assyriennes puis aidé par le roi Mède partit à l’attaque de l’Assyrie. Malgré l’intervention de l’Egypte en leur faveur les assyriens furent battus.

Nabuchodonosor II (605-562 ajc), fils de Nabou-Apal-Ousour battit l’armée du pharaon à Karkémich, sur l’Euphrate, et la poursuivit jusqu’à Peluse, en Egypte. En 597 AJC, il attaqua avec succès le royaume de Juda dont il déporta à Babylone trois mille otages. En 587 AJC, il assiégea Jérusalem, brûla la ville et le temple, et fit prisonnier le roi.

Avec la paix, Babylone retrouva la prospérité. Nabuchodonosor II employa les prisonniers pour terminer la construction de la grande ziggourat et restaurer le temple de Mardouk, agrandir et fortifier son palais, créer les jardins suspendus, entourer sa capitale d’une enceinte de remparts de plus de quatre kilomètres.

Dans les autres cités de son royaume, il embellit les édifices d’or, d’argent, d’ivoire, de bois précieux…

En 574 ajc, Nabuchodonosor II mena une campagne en Arabie jusqu’au royaume de Saba. En 573 ajc, il s’empara de Tyr et de son roi. En 568 ajc, pour éviter une agression des Egyptiens contre sa province de Palestine, il occupa une partie du delta du Nil.

 

Nabuchodonosor II n’eut que de médiocres successeurs qui ne purent résister au souverain perse Cyrus II qui se proclama roi de Babylone en 539 ajc.