Des ARN courts se formèrent
REMARQUE: la découverte, en 1982 de la fonction enzymatique de certains brins d'ARN (ribozymes) capables de catalyser des réactions chimiques, ajoutait une fonction à l'ARN qui déjà :
- portait l'information génétique,
- permettait de synthétiser les protéines
- pouvait s'autorépliquer,
- sans oublier les ARN interférents.
L’ARN se suffit donc à lui-même pour de multiples fonctions. D'où l'idée de faire de l'ARN le constituant primitif de la vie.
Sans but, juste parce que la configuration des molécules rendait leur union inévitable, il y a 3,5 milliards d'années, dans la soupe chaude de la lagune (quelques 80 °C), les bases (A, C, G et U) jamais loin les unes des autres, se bousculaient, se liaient, se séparaient, puis certaines, par réaction peptidique, s'assemblèrent avec un Ribose (C5H10O6) pour former des Nucléosides. Ceux-ci, à leur tour, se liant peptidiquement à un Phosphate (PO4), créèrent quatre Nucléotides mono-phosphates différenciés par leur base, (A, C, G et U).
Il se trouve que les quatre nucléotides (A, C, G, U) qui se trouvaient en abondance dans la lagune ne pouvaient constituer qu´un nombre réduit de binômes (42 = 16), énumérés ci-dessous :
(AA, AC, AG, AU, CC, CG, CU, CA, GG, GU, GA, GC, UU, UA, UC, UG)
Les premiers brins d’ARN qui se créèrent étaient constitués d´une
suite de
(Bi-Nucléotides), parmi les 16 possibles (AA, AC, AG, AU, CC, CG, CU, CA, GG, GU, GA, GC, UU,
UA, UC, UG) séparés les uns des autres par un NULEOTIDES
intercalaire (U). De la sorte, ils formaient ce que nous appelons aujourd’hui
des codons.
REMARQUE: la découverte, en 1982 de la fonction enzymatique de certains brins d'ARN (ribozymes) capables de catalyser des réactions chimiques, ajoutait une fonction à l'ARN qui déjà :
- - portait l'information génétique,
- - permettait de synthétiser les protéines
- - pouvait s'autorépliquer,
- - sans oublier les ARN interférents.
L’ARN se suffit donc à lui-même pour de multiples fonctions. D'où l'idée de faire de l'ARN le constituant primitif de la vie. Malheureusement, les biologistes remarquèrent qu'en laboratoire il était impossible de lier un sucre à une base azotée. Heureusement il leur vint l’idée d’utiliser des molécules mi-sucre, mi-base, ce qui fonctionna.
Dans l’agitation des eaux de la lagune, les quatre sortes de nucléotides (U, C, A, G), sans but prédéterminé, par pure affinité chimique, se lièrent au hasard pour former des chaînes d’ADN. Voir le dessin ci-après
Ci-dessus un exemple purement théorique d’un brin comprenant les quatre modèles (U, G, A, et C).possible de nucléotides.
Parmi les chaînes d’ADN qui se formaient au hasard dans les eaux chaude de la lagune, un jour, il s’en trouva une de 30 nucléotides plus solides que les autres, qui resta en son état sous la forme d'un mono-ARN court.
Pour plus de clarté dans ce récit, nous avons personnalisé ce mono-ARN stable de 30 nucléotides, sous la dénomination : (Mono-ARN30).
Pourquoi ce (mono-€“ARN-10-U)-fut il plus stable qu'un autre ?
Si avec 16 codons possibles on cherche à réaliser une suite particulière de 10 codons, la probabilité est de (1 sur 1610) c'est un nombre important mais dans la lagune où chaque type de codons se comptait par millions les rencontres était plus fréquentes.
Par ailleurs, l’agitation thermique les obligeait à se rencontrer. De toute façon rien ne pressait.
La proximité et l’agitation thermique obligeaient les nucléotides à se rencontrer, mais n’étaient stables que les ARN dans lesquels, ils étaient dans un certain ordre et sans intrus. De toute façon rien ne pressait : un événement qui se produit rarement peut s’il est regardé suffisamment longtemps montrer une certaine régularité reproductible.
Lorsque des situations diverses se renouvellent au hasard un grand nombre de fois en une seconde, un phénomène qui était possible devient inévitable.
Toutes les combinaisons des 20 codons étaient possibles. Mais ce peut il que seules certaines étaient stables, parce qu’elles ne comportaient aucune inclusion d’impuretés et, peut ĂŞtre aussi, Ă l’exemple des noyaux atomiques, peut ĂŞtre parce qu’elles oscillaient en phase avec le fréquence (fo) des neutrinos-Feynman, selon la loi de Broglie.
Loi de Broglie
Seules sont stables les masses dont la capacité de résonance accordée sur la fréquence (fo) est excitée par l’oscillation sur la mĂŞme fréquence (fo) des neutrinos-Feynman. L’oscillent qui en résulte sous-tend la structure de la masse.
En 2011, selon la revue Pour la science nº409, des chercheurs, des universités Paris Sud et Bordeaux (dont Philippe Bouyer), généralisent la loi de Broglie aux atomes et molécules comportant plusieurs centaines d´atomes. :
.
Mais comment concevoir l’oscillation d’un ARN ?
Il faut se rappeler que tous les atomes qui constituent la matière se perpétuent parce que leur noyau est sous tendu par une oscillation unique décrite par Louis de Broglie. De sorte que si un groupe d´atomes forme une structure comme les NUCLEOTIDES accordée sur la mĂŞme fréquence (fo) c´est toute la molécule qui oscille comme la constaté ci-dessus Philippe Bouyer.
Les NUCLEOTIDES forment des caisses de résonance qui oscillent sur la fréquence (fo) des neutrinos Feynman.
Les codons fait de trois NUCLEOTIDES dont deux parmi les 16 possibles
(AA, AC, AG, AU, CC, CG, CU, CA, GG, GU, GA, GC, UU, UA, UC, UG)
suivis d’un (U) oscillent, également, sur la fréquence (fo) des neutrinos Feynman.
Le hasard créa la diversité dans laquelle furent sélectionnés, pour les rendre plus stables, les éléments en affinité vibratoire avec l'énergie du vide.
Les bi-ARN courts
Parmi les premiers ARN il y eut des ribozymes
Les protéines sont des éléments essentiels de la vie de la cellule : elles peuvent jouer un rôle structurel (comme l´actine), un rôle dans la mobilité (comme la myosine), un rôle catalytique (les enzymes), un rĂ´le de régulation de la compaction de l´ARN (les histones) ou d´expression des gènes (les facteurs de transcription), etc. En somme, l´immense majorité des fonctions cellulaires sont assurées par des protĂ©ines.
Les protéines, enzymes, ont un rĂ´le de catalyseur. C´est-Ă -dire qu’elles accélèrent une réaction chimique sans ĂŞtre elle-mĂŞme consommĂ©e au cours de cette rĂ©action.
Si une réaction chimique est possible, face Ă une protéine appropriĂ©e elle devient instantanĂ©e parfois mĂŞme sĂ©lective. C´est-Ă -dire qu’elle ne se réalise que dans des circonstances particulières.
Malheureusement il n´y avait aucune protéine dans la lagune et aucun moyen d´en produire.
Mais, dans les annĂ©es 1980, Tom Cech et Sidney Altman ont découvert que certains ARN, ensuite appelĂ©s ribozymes (de la contraction de ribose et enzyme), pouvaient avoir un rĂ´le de catalyseur, comme les protéines. Cette dĂ©couverte inattendue a valu Ă Cech et Altman le prix Nobel de chimie en 1989.
En 1990, Larry Gold et Jack Szostak ont mis au point une méthode visant à sélectionner les ARN montrant une activité catalytique.
Ils ont depuis réussi Ă identifier les chaĂ®nes d’ARN capables d’agir comme des protĂ©ines. Il s´agit des (ANRt) capables de se lier sélectivement Ă des acides aminĂ©s pour les transférer.Les ribosomes, ANRr, captables d'effectuer diverses fonctions lors de la traduction des protéines.
Les ribosyme ANRr et les ANRt (transfert) sont encore, aujourd’hui, sous leur forme primitive d´ARN.