* Les Annales 2014 *
D3C n°3

 

J’ai créé Les Annales pour qu’il y ait un lien entre nous tous. L’année 2014 se révèle sans mariages ni naissances et bien heureusement sans décès sauf le cousin Michel Colin de Besançon, Petit-fils d’Arthur Colin.

Quant aux souvenirs de vacances et d’excursions personne ne se souvient de tel fait exceptionnel, de tel lieu unique. Si la mémoire vous revient, c’est le moment de m’adresser un petit récit avec des photos.

Les jeunes peuvent nous évoquer leurs espoirs, leurs réussites, leurs résultats sportifs, leurs participations dans une pièce de théâtre, dans un groupe musical ou en solo.

Merci à ceux qui m’adresseront un texte et des photos sur un événement de famille, une exclusion un livre, un tableau.

Avec persévérance !

J'eus la chance de vivre la seconde moitié du XXème siècle au cours de laquelle, parallèlement à mes occupations professionnelles, à travers les livres et les publications, j'ai suivi l'actualité scientifique et consigné sur des fiches les faits remarquables.

A la retraite en 1979, j’ai relu mes notes relatives à la physique classique et en ai extrait les articles relatifs à de nouveaux concepts fondamentaux que j’ai consigné dans un premier livre en 1984.

En 2006, je me suis équipé d’un ordinateur avec internet ce qui changea ma façon de travailler, j’avais tout à portée d’écran sur Google. J’ai pu compléter rapidement mes connaissances relatives à la physique classique et constater que ses lois simples et expérimentalement contrôlées décrivent absolument tous les phénomènes de la nature ainsi que l’origine et l’évolution de l’univers.

J’ai également appris qu’à partir de 1930, des universitaires avaient inventé la physique quantique qui malgré qu’elle soit faite d’hypothèses jamais confirmées, progressa jusqu’à devenir ce quelle est aujourd’hui : une science inachevée. Par exemple : les physiciens quantiques remplacèrent la gravitation de Newton par le bosson de Higgs qui découverts (2012) se révéla instable de sorte qu’ils ne savent toujours pas comment les particules qui ont une masse stable se la procurent

Depuis 2013 les revues SCIENCE&VIE et POUR LA SCIENCE informent leurs lecteurs : " « la physique quantique est une science inachevée. Au point que les physiciens quantiques sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à penser que des idées radicalement différentes sont nécessaires pour sortir de l’impasse.

Curieusement les journaux et les périodiques n’ont jamais repris les informations des revues scientifiques, de sorte que le publique ignore que la physique quantique, enseignée dans les universités et les classes terminales des lycées, n’a aucune réalité scientifique.

De leur côté les universitaires quantiques qui occupent tous les postes de l’éducation nationale et de la recherche gardent le silence en espérant sauver leur théorie quantique en péril.

Par ailleurs les physiciens classiques inorganisés n’ont pas de représentant pour défendre leurs lois simples et expérimentalement contrôlées qui décrivent tous les phénomènes de la nature ainsi que l’origine et l’évolution de l’Univers.




Du fait de ce silence général la révolte est sous-jacente mais face à la physique quantique inachevée, la physique classique accomplie devra, un jour, reprendre son rang de seule théorie crédible.



En attendant ce jour avec persévérance j’espère que mon livre contribuera à faire reconnaître la physique classique comme seule théorie crédible.






L’indication (343-a) renvoie sur la Généalogie D3C au tableau 4 qui vous permet de retrouver directement une personne.

Naissance


Le petit Malo DEHEDIN est né le 9 juillet 2014 à la maternité du CH de Lorient Il est le fils d’Emilie LOMENECH et de Julien DEHEDIN La photo nous a été transmise par la Grand-mère Michèle DEHEDIN 668-d



Je pense qu'il n'est pas trop pour vous annoncer la naissance d'une petite fille Chloé née le 3 décembre 2014 chez Vincent et Laurence Lamourane. Trois petits-enfants occupent beaucoup. Recevez toutes nos amitiés Josiane et Jacques


Courrier sans photo :

Le 11/11/2014 14:17, rien de particulier à signer chez Les Colin à Valentigney,

Régis le frère de Denis, te donnera les dernières infos, puisqu'il y a eu naissance et mariage de leur côté 756-a

Autre courrier:

Bonjour,
Je n'ai pas été très disert sur la famille jusqu'ici, il n'est jamais trop tard! COLIN Charles Maurice, arrière arrière-petit-fils de Michel Colin a eu une descendante de plus: Anouk, née le 12 Octobre 2014 à Colmar, de Maud Buchwalder arrière-petite-fille de sa petite fille Blanche Colin et de Thomas Dahlent. JPB
Merci à l’auteur de ce message de se faire connaître j’ai perdu le texte original.


Une familles en deuil

Michel COLIN né en 1928 est décédé en 2014 à Besançon son épouse Bruna BERTTUZZI était décédée en 1985.

Michel COLIN était le petit fils d’Arthur COLIN 311-a, qui pour nous qui habitions comme lui à Pont Audemer, était l’oncle Arthur chez qui nous allions jouer à cache-cache dans son jardin route de Lisieux.

Arthur eut trois enfants Maurice père de Michel, Marcel et jean. Les deux derniers sont morts pour la France : Marcel en 1916 et Jean en 1918.



Le Cousin publie un premier livre



Laurent COULON 522-a, vit depuis 30 ans en Lozère où il est professeur des écoles. La quiétude des montagnes du Massif Central l’a inspiré pour s’adonner à sa passion de l’écriture.


Dans ce premier roman "Piano bar" une assistante d’anglais dans un lycée de la banlieue bordelaise, Alison s’interdit de sombrer aux sentiments qu’elle a pour Bastien, un élève brillant, trois ans plus jeune qu’elle. Cette jeune femme renoncera pour toujours à cet amour et au bonheur pour se consacrer à son fils espérant qu’il ressemble à son père, Sean, vedette du show-biz.



Ce livre est agréable car il est fait en grande partie de dialogues. Bravo Cousin !

Pour la commémoration de la guerre 1914 – 1918, l’idée m’est venue de citer les récits de deux soldats : mon père Maurice COLIN 343-a, et Robert COLIN 345-a, D’autres ont également décrit l’horreur qu’il ont vécu. Malheureusement beaucoup n’en sont pas revenus, comme les deux fils d’Arthur COLIN




Edouard Colin jeune frère de Maurice Colin dans ces souvenirs écrit :

« Par un été particulièrement chaud, la saison 1914 allait s'ouvrir quand survint l'attentat de Sarajevo... Le 2 août, la France décida la mobilisation générale. Le lendemain, c'était la guerre. Mon frère, Maurice, prenait ses vingt ans en 1914, cela signifia qu'aux premiers jours de septembre, il se retrouva jeune recrue dans une caserne de Lisieux. Parti sur le front dès novembre 1914, il se fit remarquer par son esprit de débrouillardise qui lui valut de rester simple soldat, mais un cycliste, agent de liaison estimé de ses chefs ».

Maurice Colin raconte lui-même , Dernier épisode « Dans la nuit du 11.08.1918, je dois rejoindre un groupe de reconnaissance qui s'était infiltré entre les lignes ennemies près de Ressons-sur-Metz (60). Je connais le secteur. Je parcours des tranchées abandonnées. J'arrive, je remets mon pli à une sentinelle et j'attends la réponse. Quelques secondes, plus tard, un coup de sifflet, je me retourne. Des Allemands me tiennent en joue ; je cherche à fuir mais ils me tirent dessus. Je tombe.

Je n'ai rien… Une balle avait touché mon casque et le choc m'avait étourdi... Entendant les coups de feu, des camarades surgissent le revolver au poing. C'est trop tard, une vingtaine de boches leur tirent dessus, l'un des nôtres tombe, un sergent, je crois ; un autre est blessé. Il n'y a plus rien à faire, nous sommes faits prisonniers. Les Allemands m'emmènent au chef de section du 162ème Régiment d'Infanterie Saxonne. Je suis bien traité. Je leur demande à boire. Ils me donnent du pain et de leur café. Dans la nuit, nous partons pour la brigade où je suis interrogé par un capitaine d'Etat-major qui parle français. Vers cinq heures du matin, nous sommes conduits à la division. Nous arrivons à neuf heures, un officier m'interroge jusqu'à midi... Le lendemain, avec les camarades faits prisonniers en même temps que moi, après une marche de 20 kilomètres sous un soleil de plomb, nous arrivons à Ham où nous sommes parqués dans un camp qui contient déjà trois à quatre mille prisonniers, sans compter les puces et les poux... L'armée française ayant repris l'offensive, le 27 août, nous partons pour Saint-Quentin... Origny ... Fresnoy-le-Grand. Le 9 septembre, nous embarquons dans des wagons à bestiaux. : Nous traversons le Nord de la France et la Belgique. Le 12 septembre, nous arrivons à Aix-la-Chapelle. Le lendemain, nous débarquons à Dülmen, à 40 Km de Münster. Le 27, nous sommes réveillés à 5 heures. Après l'appel, vers 6 h 30, nous sommes emmenés pour travailler dans une mine de sel gemme...
Le 11 novembre, l'armistice est signé. Le 9 décembre, je suis rapatrié le 19.12.1918 »



Sapigneul

Robert Colin ,345-a, en août venait d’avoir 20 ans, il fut mobilisé le 3 septembre, il écrivit son journal intitulé “Ma Campagne 1914,1915” dont voici de courts extraits.

Le 12 novembre 1914 nous partons pour le front Le 13, nous arrivons à Muizon à midi. A 21 Heures en entrant dans Cormicy en ruine, nous sommes salués par un obus. le 25 novembre, nous partons pour les tranchées de première ligne à Sapigneul,à 150 mètres des boches. Le jour suivant, je vois les premiers cadavres restés des derniers combats : environ 200, tant des Français que des Allemands. Les obus pleuvent toujours. Un bleu m’avoue s’être tiré volontairement une balle dans la main pour être évacué. Le 2 décembre, nous partons en 3èe ligne. Nous apprenons qu’un obus est tombé tout près de la grange où nous étions la veuille et a tué 4 Français.
Le 14 nous remontons en 1ère ligne, à Sapigneul. Au moment de la soupe une mitrailleuse ennemie tue 8 des nôtres de la 10ème Compagnie et en blesse.4. Le lendemain, un réserviste est tué et un bleu a la visière de son képi coupée par une balle. les obus tombes fréquemment pas loin des tranchées.

Le 17 nous passons en 2ème ligne, à Cormici, où les maisons sont en ruines et le clocher en partie efondrée . Nous y restons 7 jours, pour déblayer les rues. Un lieutenant est tué par un éclat d’obus à 50 mètre de notre cantonnement. Entre temps, j’ai eu la joie de bavarder avec mon cousin Fernand Vaast.

Le 24, pour répondre à une attaque des boches, nous partons renforcer nos lignes. Arrivés sur le front l’attaque est terminée. Quelques copains ont été blessés, 2 ont été tués.
le 2 janvier 1915 nous remontons au front à Sapigneul, faisons 60 prisonniers Allemand. Le 1er, fèvrier, nous arrivons à Berry-au-Bacs, pays complètement détruit. Tout est en ruines et les allemands bombardent toujours

Depuis le 16, nous sommes prêts à toute éventualité. Les boches tirent et les balles sifflent en quantité au-dessus de nos têtes de même que les obus. Après le 18 février, un calme relatif règne sur le secteur

Le 3 mars, la neige tombe. Il fait froid et c’est les mains gelées que j’écris ces lignes. A partir du 3 avril, nous changeons continuellement de cantonnement en nous rapprochant des premières lignes, le 16 mai nous sommes dans les tranchées de Notre-Dame-de-Lorette. Le 19, je suis blésé d’un éclat d’obus au bras gauche. Je suis évacué. Le 23 mai, j’arrive à l’hôpital de Saite-Foy-la-Grande. J’y retrouve un cousin.

Le 7 juillet je quitte l’hôpital avec une permission de 8 jours, après 11 mois d’absence.

Le 19 août, je pars pour le front. Le 22 nous débarquons aux Islettes. Une grande partie du pays est en ruine. Le 28, par les tranchées nous rejoignons la 11ème compagnie. Les balles sifflent. Nous couchons abrités par nos toiles de tente. C’est la misère qui recommence !

Le 2 septembre les fusillades se déchaînent et le bombardement commence. On ne voit que poussières et fumées sur la tranchée. L’ennemi essaye d’attaquer, mais il est facilement repoussé. Nous tirons un peu partout. Exposés à l’avance de l’ennemi, les heures de garde sont longues. Mais l faut tenir et nous tenons. Jamais je n’avais tant brûlé de cartouches. A 3 heures du matin, nous sommes levés . Au cours de ces 6 jours la compagnie a eu de nombreux blessés et 8 morts dont notre officier.

Le 15 septembre, dans la nuit nous avançons en réserve. A 4 heures du matin nous sommes dans un ravin à 1.500 mètres des lignes. Les obus n’y tombent pas. Du matin au soir, nous creusons des boyaux d’évacuation en arrière des premières lignes. Jusqu’au 20 nous travaillons à la réfection des tranchées. Nous sommes là, proche des premières lignes pour renforcer, en cas de besoin. Le 23 nous assistons à un duel d’artillerie continuel. Un obus boche tombe à 3 mètres en arrière de notre gourbi. Le 25 une marmite tombe à quelques mètres de nous. Le 27, à 5 heures du matin nous sommes dérangés par quelques obus boches. Vers 8 heures les boches bombardent et, plus ça va, plus le bombardement prend d’intensité. A10 heures, nous recevons l’ordre de nous porter en renfort en première ligne. Les tranchées bombardées sont à demi retournées. Les torpilles tombent partout ! Attention à gauche, attention à droite ! C’est pour nous !

La pluie se met à verser ; nous sommes dans la boue. On ne voit plus rien par la fumée ! Un obus arrive dans le parapet qui s’écroule. A midi, les boches sortent et attaquent. Nous en fusillons. Ils s’arrêtent ; nous lançon des pétards mais bientôt, nous n’en aurons plus et nous ne sommes plus en communication avec l’arrière. Les Allemands avancent partout ; la position devient intenable, il faut l’abandonner ! Nous passons par-dessus l’éboulement, en terrain découvert ; les boches tirent mais ne tuent personne. Nous gagnons le boyau qui mène en 2 ème ligne : il était temps l’ennemi a pris notre place. Nous rejoignons les copains et attendons ce que les boches vont faire ! Ils essayent de sortir pour aller plus loin mais, cette fois, il y a du monde et chaque fois qu’ils tentent une avance, ils sont obligés de se replier. A 3 heures de l’après-midi les renforts arrivent ; nous faisons plusieurs contre-attaques et reprenons la presque totalité de nos positions. Nous lançons des grenades mais l’ennemi nous en retourne certaines. Je suis blessé ; je pars le soir à l’infirmerie de Monhoven.

Le 30 septembre, je rejoins la compagnie au ravin des Cuisines.

Le 17 octobre nous retournons en premières lignes. Les jours suivants nous effectuons plusieurs missions à 7 mètres de l’ennemi. Notre caporal fourrier est mortellement blessé par une torpille.

Du 23 novembre nous allons un peu à l’arrière, le 29 nous remontons en réserve. Le 3 novembre, nous partons en soutien dans le ravin de la « fille morte ». Du 11 novembre au 21 décembre, alternance de repos. Le 23 nous remontons au front, la pluie ne cesse de tomber, en plus le coin n’est pas bon : les balles y rappliquent ; plusieurs fois en six jours, les Allemands nous lancent des obus lacrymogènes. Le 10 décembre, il en est tombé un près de moi, je l’écharpe belle mais plusieurs copains sont blessés.

A partir du 11 décembre nous sommes au repos le 30 nous sommes à Clermont-en Argonne. Le 10 nous remontons en première ligne, les bombardements deviennent de plus en plus terribles. Le 11 les Allemands font sauter une mine, près de notre secteur et tentent d’occuper l’immense entonnoir. Nous croyons à une attaque, mais le bombardement s’arrête. Au cours de cette opération, un obus est tombé sur l’entrée d’une sape de notre section, sur 9 camarades qui s’y trouvaient, 7 sont touchés dont 3 mortellement. Le 16 nous allons au repos è Monohven, L 21 je rejoins, à Lochère, ceux désignés pour la signalisation. Je commence à apprendre la télégraphie Mors.

Le carnet de Robert COLIN se termine là. A partir de ce jour n’étant plus en contact direct avec l’ennemi, en quelque sorte sa campagne était terminée.