Généalogie panoramique
COLIN
Michel
LIEU
Département
Né le : 20.06.1920 Trouville su Mer 14
Marié le 22.06.1946 Rouen 76
PAYOUX
Jacqueline
   
Née le 24.07.1918 St Lubin des Joncherets 28
Décédée le 03.06.2016 Isneauville 76
Tableau N° 17-a Fiche N° 347-a Parents N°  97-c

Si un N° est affiché, cliquez dessus pour accéder au tableau où figure les parents du conjoint ou de la conjointe

Si l’histoire familiale n’est pas présente consultez celle du couple ancêtre en tête du tableau.

L’histoire familiale d’un couple sur font bleu avec (suite XX-x) est reportée sur la fiche du couple ancêtre du tableau concerné.



Histoire Familiale

 

 

Mon père, Maurice Victor COLIN était originaire de Pont-Audemer mais en 1914 ses parents et lui-même habitaient Trouville-sur-mer où il il travaillait chez un garagiste comme mécanicien en automobile. Il fut mobilisé dès le 02.08.1914 et fit la guerre comme agent de liaison. Fait prisonnier le14.08.1918 il fut rapatrié le19.12.1918 et peu après reprit, à Trouville-sur-mer, son métier.

Ma mère, Marie CHEMIN était née et avait vécu à Pont-Audemer, où son père, Jules Victor CHEMIN tenait un atelier de serrurerie, ferronnerie, mécanique et un commerce de vélocipèdes, machines à coudre, voitures d'enfant, écrémeuses.

Mes parents se marièrent le 28.08.1919 à Pont-Audemer.

Je suis né à Trouville-sur-mer, boulevard d'Hautpoul, le 20.06.1920, à l'heure du feu d'artifice de la Saint Jean.

Mon père, en 1922, revint à Pont-Audemer travailler chez son beau-père, puis en 1923 reprit à son compte l'atelier et le fond de commerce. Ma soeur Micheline est née le 15.10.1922.

 

 

 

 Ma soeur Christiane vint au monde le 11.08.1924.
 
L’été 1929, nous étions tous réunis à la maison de campagne que mon père louait à l'année sur les hauteurs de la ville. Durant une nuit un incendie détruisit l'immeuble de la rue d’Orléans. Le nouvel immeuble, terminé en 1930, avait fière allure.

 

 

 

 Mes parents

 

 

A l'ouverture de son nouveau magasin, mon père présenta à ses clients des "Postes de TSF". Depuis 1926 l'émetteur "Radio Fécamp" rayonnait jusqu'à Pont-Audemer.
 
 
 
 
En 1937, il acheta, à Saint Sulpice de Grainbouville, une petite ferme. La maison était un peu à l’écart de la route. La prairie attenante descendait, en pente douce jusqu’à une source et se prolongeait jusqu’à la  limite du marais.
 
 
En 1938, mes études terminées, mon père me dit « si tu veux travailler dans la TSF, il est temps que tu apprenne le métier, je connais, à Rouen, un ami qui est spécialiste dans cette branche. Si tu es d’accord, je lui téléphone pour qu’il te prenne en apprentissage »
 
Le 01.09.1938, je pris mon travail aux établissements “Radio-Electricité de Normandie”, 11 rue Pierre Renaudel, rive gauche à Rouen. J’y appris à souder et à mesurer les ampères, les volts, les résistances dans les différents circuits d’un appareil de TSF.
 
La mobilisation générale, le 30.091939, inquiéta ma mère, mais ne m’empêcha pas de continuer mon apprentissage à Rouen.
 
Le 09.11.1939, je pris la voiture Chevrolet de mon père et suis allé à Evreux passer mon permis de conduire et suis revenu avec.
 
En 1940, le Conseil de Révision me reconnut “Bon pour le service”
 
Devant l’invasion allemande du 10.05.1940, les Hollandais et les Belges, avec leurs chariots, typiques à quatre roues, chargés de meubles et de linge, déferlaient sur les routes de France.
 
Le 10 juin, les Allemands s’approchant de la Seine, à notre tour, nous prîmes la route, mon père dans la Chevrolet avec ma mère et mes deux sœurs, moi et ma grand-mère CHEMIN dans un " Trèfle" Citroën.
 
Tant bien que mal, nous sommes arrivés à Pompignan, dans le Tarn-et-Garonne, où  l'oncle PRADINES mit à notre disposition un appartement aménagé au dessus d'une fabrique de balais en paille végétale.
 
Début 1941, nous sommes remontés à Pont-Audemer. Après la ligne de démarcation, nous croisions des camions militaires, des tanks, des chenillettes, des motos souvent avec side-car et des patrouilles à pied. La signalisation française, tant dans les campagnes que dans les villes, était doublée par des inscriptions allemandes, en lettres gothiques noires sur fond blanc. Des "feld-gendarmes" assuraient la circulation.
 
Dans ce cauchemar d'un monde en arme, nous sommes arrivés à Pont-Audemer. Là ce fut un choc pour mes parents: le magasin et l'appartement avaient été pillés et saccagés. Nous nous sommes réfugiés à la maison de campagne de Saint- Sulpice de- Graimbouville, où tout était resté en ordre. La fermière et son fils, comme d'ailleurs tous les habitants de la commune, n'avaient pas quitté les lieux.
 
Mon père entreprit de regrouper ses ouvriers et, avec eux, remit en état l'atelier, le magasin et l'appartement. Puis, il renouvela ses stocks. De mon côté, je poursuivis mon stage à Rouen jusqu'en septembre 1941.
 
Mon père en préviion de leur retraite, le 30.04.1941 acheta une magnifique maison au Petit Quevilly, 31 rue Maurice Maileau, qui à cette date était occupée par des soldat allemants. 
 
Ma mère fut inquiète lorsqu'elle apprit que  les jeunes de vingt ans devaient rejoindre les "chantiers de le jeunesse". "Vite, me dit-elle " inscris-toi comme agriculteur à Saint-Sulpice-de-Graimbouville". Ce que je fit et mis en pratique sur le champ. 
 
 
 
Mes parents eurent vite fait de remettre en état leur outil de travail et de le garnir à nouveau de matériel. Pour mon compte, le 28 septembre 1941, je suis entré, comme Agent Technique, en formation professionnelle, chez S.E.L.T.,51 rue de l'Amiral Mouchez, Paris 13 ème Arrondissement, sans abandonner mon statut d'agriculteur.
 
 
 
 
 
J'y suis resté jusqu'au 8 octobre 1942, date à laquelle je suis rentré à l'école d'ingénieur électronicien ECE de Paris. Après la pratique, ce fut la théorie: le maniement des dérivés et des fonctions intégrales.
 
C'est en janvier de la même année 1942 que je suis allé remettre en état de marche le poste de TSF de Jacqueline PAYOUX, institutrice à Toutainville, comme je l'ai consigné, dans le texte qui suit;
 
 
 
En 1943,  les allemands mirent les Français dans l'obligation de remettre en mairie leur poste de TSF.
 
Le 06.06.1944, ce fut le débarquement des Alliés en Normandie.

A cette époque, Jacqueline PAYOUX, était à son poste au Havre où, après un stage de formation elle avait été nommée, le 01.101943, Professeur d’éducation physique au collège moderne. Le jour du débarquement, la Directrice donna congé illimité, tant aux élèves qu’aux professeurs. Jacqueline rentra à Pont-Audemer. Les14 et 15 les Alliés bombardaient le Havre, l’immeuble où elle logeait fut détruit et des résidents tués.

 Le 01.10.1944 elle rentra, comme Professeur d’éducation physique, au Lycée Jeanne d’Arc de Rouen.

 Mes parents, vendirent leur fond de commerce à Mr DUMONTIER qui devint leur locataire pour les immeubles 8-10 rue d'Orléans à Pont-Audemer et début 1945 déménagèrent dans une grande maison avec parc et dépendances au 31 rue Maurice Mailleau, au Petit-Quevilly. 
 
 

 Ma Vie familliale et professionnelle 

 
Mon père me dit « nous avons déménagé mais je ne prends pas ma retraite. Tu as fait des études, je vais t’aider à les mettre en pratique. Nous aménagerons le bâtiment du Petit-Quevilly pour en faire un atelier de construction de postes de radio. Les allemands, en 1943, les ont quasiment tous ramassés ; il y a donc actuellement une grande demande de renouvellement. » 
 
Le 01 07 1945, mon père créa la Société SELECTONN, avec pour actionnaires lui, ma Mère, moi et ma sœur Christiane qui sera chargée de la comptabilité.
 
Le démarrage de la production de postes de radio fut progressif car les pièces détachées étaient rares et vendues contre bons d’achat. Heureusement nous avions une autre monnaie d’échange : le beurre de Saint-Sulpice-de-Graimbouville, qui nous permit dès 1945 de nous procurer le matériel nécessaire à la fabrication mensuelle d’une centaine de postes de radio.
 
Le 22.06.1946, j'épouse Jacqueline PAYOUX qui le 30.09.1945.avait quitté l'éducation nationale pour travailler dans la Société. 
 
Notre clientèle avait aussi des difficultés à trouver des pièces pour dépanner les postes de leurs propres clients. Aussi, nous demandèrent-ils de leur en vendre. Pour les satisfaire nous avons ouvert, en 1946, au premier étage d'un immeuble de la rue des Vergetiers à Rouen, un magasin de vente en gros de pièces détachées, tubes électroniques et accessoires sous la responsabilité de ma femme, Jacqueline et avec le concours d'un technicien, Monsieurs Lephay. Celui-ci, à fin 1949,  prend la route avec une camionnette remplie de matériel qu'il laisse sur place.
 
Le 10.03.1951, ma femme mit au monde un garçon: Dominique, et le 01.10.1952, une fille: Christine. Entre temps, mon père, Maurice Victor COLIN était décédé le 24.10.1951.
 
Progressivement la distribution de pièces détachées prit plus d'importance que la fabrication de postes de radio, surtout que nous subissions la concurrence des grandes marques.
 
En 1953, nous abandonnons la fabrication, mais conservons au Petit-quevilly la comptabilité sous la responsabilité de ma soeur Christiane. 
 
La même année 1953, nous transférons la distribution de matériels et accessoires radio, dans un vaste magasin sur 2 étages, 25 rue du Bac à Rouen. Progressivement nous ajoutons à notre assortiment: les meubles et appareils de télévision Graetz -  les électrophones Teppaz et Philips -  les aspirateurs PARIS-RHONE -  les  cocottes, cafetières SEB - les couvertures JIDE - les rasoirs: REMINGTON, BRAUN, PHILIPS - les appareils ménagers: CALOR, MOULINEX, BABYLISS - les réfrigérateurs et cuisinières RUTON - les lampes incandescentes et fluorescentes.
 
Parallèlement à la direction du magasin qui occupait 15 employés ma femme avait la responsabilité de  trois représentants.
 
En 1954, nous ouvrons une succursale au Havre, 25, rue Ernest Renouf sous la responsabilité de Mr R BOURY
 
En 1956, nous créons une SARL TELESTOCK, relative à l’ouverture d’un dépôt à Caen, 35 rue de la Miséricorde, sous la responsabilité de Mr BOISNEL.
 
Le 16.01.1960, ma sœur, Christiane COLIN épousa Maurice RONCIER qui occupa dans la société une place importante celle des réapprovisionnements.
 
En 1962, Notre société de Rouen déménage sur la Zone industrielle de Sotteville  et devient SELECTSONN-SOTEL
 
En février1965, Jacqueline, moi et les enfants emménageons au 50 rue Joseph-Roy, à Bihorel, dans une maison avec jardin.
 
 le 15.01.1967, ma soeur Christiane me téléphone: "Viens vite Maman ne va pas". En effet elle décède peu après mon arrivée.
 
Le 13.10.1971, je suis élu juge suppléant au tribunal de commerce de Rouen,  pour deux ans (qui seront renouvelés).
 
 Le 22 09.1971,  pour assurer un approvisionnement des trois magasins : Rouen, Caen et Le-Havre nous créons une SARL dite « La Carellerie » qui achète un bâtiment à Beuzeville (27) et le loue à SELECTSONN pour y exploiter, sous le Contrôle de Maurice RONCIER, un stock central. 
 
La même année 1971, avenue Champlain à Rouen, une société équipée d’ordinateurs monstrueux alignés dans une salle climatisée, nous proposa leur service.
 
 
 
 
Ils nous créèrent un programme qui partant des bons de livraison réglait tous les problèmes comptables tant des ventes que des achats.
 
Cette modernisation  ne changea quasiment rien au travail des magasiniers. Seul le personnel de comptabilité du Petit-Quevilly, sous la direction de Christiane RONCIER dut s’habituer à travailler sur des perforatrices.
 
 
Pour répondre à de nouveaux débouchés  , sous la resonsabilité de ma soeur, Christiane, nous avons créé au Petit-Quevilly, une SARL dite « URGA » dont les premiers clients furent les sociétés : SELECTSONN et TELESTOCK
 
Le 28.11.1973, dans un accident de voiture, je me suis cassé la rotule, après l'opération, je reste 6 mois handicapé. Nous avons envisagé réduire notre activité. Surtout que Christine s'était mariée le 15.10.1973 et que Dominoque était rentré à l'ICN de Nancy le 10.05.1972. Par ailleurs Monsieur BOISNEL responsable de TELESTOCK devant prendre sa retraite, nous avions l'opportunité de le remplacer.
 
Le 17.11.1975, nous déménageons de Bihorel à Moulines, chemin de la folie, dans une maison qui domine un vallon  et le 01.041976, Jacqueline prend la direction de TELESTOCK.
 
En 1981 nous cédons TELESTOCK au collègue, Beuve, de Saint-Lô qui cherchait à venir sur Caen.
 
Le 20.06.1982, nous quittons Mouline, pour un appartement à Caen, 41, avenue Georges Clemenceau
 
J'eus la chance de vivre la seconde moitié du XXème siècle au cours de laquelle, parallèlement à mes occupations professionnelles, à travers les livres et les publications, j'ai suivi l’actualité scientifique. La physique ne fut pas mon seul centre d'intérêt. Je me suis passionné pour d'autres sujets aussi divers que la botanique, l'histoire des civilisations et des religions anciennes, ainsi que la généalogie.
A Caen j’ai rencontré, d’une part, des universitaires qui acceptèrent de former un groupe de travail. D’autre part, des passionnés de Généalogie avec lesquels j’ai formé un Cercle Généalogique.
 
En 1989, nous emménageons à Bois-Guillaume près de Rouen. Intellectuellement je me retrouve seul. Ne pouvant en discuter j’ai consigné mes idées dans les livres que je présente dans ce site (créé en 2006) à la rubrique Accueil- Livres.
 
En 2010, je transcris sur mon site les quatre fascicules de généalogie regroupant les descendants de nos quatre ancêtres.
 

 Les plaisir de la rétraite

 Naissancede julie le 26.09.1981

 

Julie en f évrier 1982

 

 

Les deux cousines  en mai 1983

En 2009
 
Timothée (Petit fils), Dominique (Fils), Dédé(Gendre), Moi, Toi,Christne (Fille), Anne (Petite Fille), Sébastien
Antonin, Samuel, GRAZIANI     
 
 
 
 
Julie COLIN (Petite fille), Jacqueline et Michel COLIN en 2010
 
 
                                          
   
                                                                                    Philippe Vincent                                                                             Christine COLIN CHEN
                                         Martine et Pierre VINCENT                                                                                                                Véronique et Dominique COLIN 
                                                                                                              Olivier VINCENT et Julie COLIN
                                 
 
 
Le 23 juillet 20012 notre petite fille Julie COLIN se marie à Olivier VINCENT
 
 
 
 


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