Généalogie panoramique
|
COLIN
Jean Baptitse |
LIEU |
Département |
| Né le : 12.04.1696 |
Vaudrivillers |
25 |
| Décédé le 02.03.1745 |
Passavant |
25 |
| Marié le 27.01.1713 |
Servin |
25 |
HUMBERT
Françoise |
|
|
| Née le 21.04.1698 |
Passavant |
25 |
| Décédée le 07.02.1772 |
Passavant |
25 |
| Tableau N° 1-a |
Fiche N° 29-a |
Parents N° |
Si un N° est affiché, cliquez dessus pour accéder au tableau où figure les parents du conjoint ou de la conjointe
Si l’histoire familiale n’est pas présente consultez celle du couple ancêtre en tête du tableau.
L’histoire familiale d’un couple sur font bleu avec (suite XX-x) est reportée sur la fiche du couple ancêtre du tableau concerné.
Histoire Familiale
Jean-Baptiste COLIN
Jean-Baptiste naquit à Vaudrivillers le 12.04.1696 et fut baptisé le même jour en l'église de Servin. Son père décéda l'année suivante. Au début de 1698, sa mère se remaria avec un paysan de Lanans. Chez son beau-père, Jean-Baptiste participa progressivement aux travaux de la ferme et des champs.
Le 27.01.1713, en l'église de Sarvin, il épousa Françoise HUMBERT, née le 21 04 1698 à Passavant. Il s'établit dans la susdite paroisse où naquirent deux filles et cinq garçons, dont un décéda l'année de sa naissance.
La ferme familiale étant sur une partie du territoire de Passavant au lieu dit "le Gros Bois" proche de Saint Juan, les enfants, selon l'opportunité, furent baptisés par le curé de l'une ou l'autre paroisse. A cette époque, l'église exigeait que les nouveau-nés reçoivent le baptême le jour même de leur naissance, au plus tard le lendemain.
Jean-Baptiste décéda le 23.03.1745, âgé de 46 ans. Sa fille aînée, Pierrette, étant mariée, il laissait une veuve avec une fille de 16 ans, Thérèse, et deux ou quatre garçons de 7 à 12 ans. Il n'est pas certain que Jacques, né le 18.11.1733, et Jean-Baptiste, né en 1735, aient vécu longtemps après leur naissance, car je n'ai retrouvé aucun acte les concernant.
Françoise HUMBERT, veuve de Jean-Baptiste COLIN, décéda le 08.02.1772, âgée de 80 ans. Comme tous les habitants de Passavant, elle fut inhumée dans le cimetière entourant l'église de Ranguevelle, celle d'en bas. Quant à ses enfants, voilà ce que je sais d'eux.
La fin de la guerre de Dix Ans ne constitua pas le début d'une ère meilleure pour les paysans. En 1674, Louis XIV, devenu Comte de Bourgogne, fut celui dont dépendait le Seigneur de Passavant qui avait autorité sur les villages d'alentour. Cette situation ne changea rien aux charges fiscales des paysans : Dîme due au clergé, impôts (Taille, Capitation, ...), taxes seigneuriales : cens payable en argent ou en nature, droits de péage sur les marchandises au passage des ponts, à l'entrée des villages, journées de corvée pour l'entretien des routes, des ponts, des bâtiments et des terres, ... Ces obligations continuèrent à peser lourdement sur les quelque 10 familles de Vaudrivillers dont le travail était pénible et les récoltes aléatoires.
Retour au tableau
Retour à l'accueil