Généalogie panoramique
COLIN
Michel
LIEU
Département
Né le : 00.00.1655 Servin 25
Décédé le 05.01.1697 Vaudrivillers 25
BLANCHARD
Jeanne FOY
   
Née le 00.00.1651
Décédée le 02.11.1711 Vaudrivillers 25
Tableau N° 1-a Fiche N° 2-a Parents N°  

Si un N° est affiché, cliquez dessus pour accéder au tableau où figure les parents du conjoint ou de la conjointe

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L’histoire familiale d’un couple sur font bleu avec (suite XX-x) est reportée sur la fiche du couple ancêtre du tableau concerné.



Histoire Familiale

A la fin du Moyen-Age, le patronyme COLIN était très répandu en Franche-Comté, mais seuls des personnages jouissant d'une certaine notoriété laissèrent leur nom dans des actes fiscaux, notariés et administratifs. Voici quelques exemples relevés dans la liste des anciennes familles de Salins-les-Bains par BABEY :

 

-  Jean COLIN, noble, fut inscrit, en 1349, sur la liste des habitants de Pontarlier.

-  Jean COLIN était, en 1492, échevin de Pontarlier.

-  Nicolas COLIN décéda en 1535. Sa postérité se fixa à Salins où elle acquit par prescription la qualité de noble. L'un de ses fils, Pierre, fut successivement : prêtre, chanoine de Saint Michel de Salins, curé de Notre-Dame et recteur de l'hôpital de Mâcon. Il décéda en 1583.

-  Henri COLIN, Seigneur d'Arçon, près de Pontarlier, devint Conseiller puis vice-président du Parlement de Dole. En 1533, anobli par Charles V, il se maria avec Nicole de Vus à Salin, où il s'établit en 1544, dans le quartier Chambenoz. Il louait sa maison pour faire l'école. De 1565 à 1572, il siégea, comme Président, au Parlement de Dole. Il mourut en 1573.

-  Marc COLIN, écuyer (dernier rang de la noblesse), eut un fils, Etienne que l'on retrouve successivement : chanoine de Saint Michel de Salin, curé de Notre-Dame, recteur de l'hôpital du Saint sépulcre.

-  Jean COLIN fut, en 1602, reçu habitant de Pontarlier.

-  Charles François COLIN, Seigneur de Champagne, fut, en 1696, échevin puis, en 1701, Mayeur (Maire) de Salin. En 1708, il était Conseiller au Parlement de Dole. Agé de 85 ans, il mourut le 30 octobre 1726, dans la paroisse de Saint Anatoile. Etant sans postérité, son frère, Pierre Prosper, hérita de ses biens. Celui-ci, précédemment Seigneur de Montigny, avait épousé le 06.06.1697 Claude Françoise de Crécy, Seigneur de Chaumergy (39), de laquelle il eut Philippe Emmanuel. Lequel se maria le 0l.02.1729 à Demoiselle Suzanne de Moitouret de Besançon. De cette union naquirent dans la paroisse de Saint Anatoile :

.   Claude Joseph, François le 02.03.1733,

.   François Joseph,

.   Jérôme Charles.

 

Dans un ancien registre de la Paroisse de Passavant, on retrouve des familles COLIN :

 

-  Le 25.11.1619, Jean Nicolas COLIN de Passavant épouse Marguerite d'AROZ d'Uzelle.

-  Le 11.08.1620, baptême de Jeanne Baptiste COLIN, fille du généreux Seigneur Jean Nicolas COLIN de Passavant et de Marguerite d'AROZ. Parrain : le sieur Nicolas MAONIN, procureur de Seigneur de Moustier de Clerval (25). Marraine : Jeanne Baptiste de Raincourt.

-  Le 03.12.1623, baptême de Jean Claude COLIN, fils du Noble Jean Nicolas et de Margue­rite d'AROZ. Parrain : le Sieur Jean SOITEUX, recteur de l'église de Thon ; marraine : Anne COLIN.

-  Le 07.04.1646, Marguerite d'AROZ, femme de Noble Jean Baptiste COLIN, fut marraine de Jean Claude Philippe, fils de Noble Gaspard VERNEREY, Seigneur de Montcourt, et de Françoise DEVILLIERS.

-  Le 02.08.1661, Jeanne Baptiste COLIN, femme de sieur Philippe MONNOT de Vaucluse, fut marraine de Jeanne Baptiste, fille de Jean Claude de MONTRICHARD et de Mancie CECILE.

 

REMARQUES :

 
Il faut se méfier des titres que les notaires et les prêtres, dans leurs actes, attribuaient à certains de leurs concitoyens, car il était habituel que le proprié­taire d'un petit domaine en soit déclaré le Seigneur, et que le moindre notable soit qualifié de Noble ou d'Honorable
 
Michel Colin de Vaudivillers.
 
Vaudrivillers : En 1147, le lieu est nommé "Terram de Vadrillar". En 1538, on y compte deux maisons qui dépendent de la baronnie de Cusance. En 1614, on y dénombre 12 feux. Jusqu'au XVIIIème siècle, Vaudrivillers ne forme qu'une seule communauté avec Lanans. Les deux villages se séparent en 1715.
 
Aujourd'hui, Vaudrivillers compte environ 70 habitants, n'a pas d'école et dépend comme autrefois de la paroisse de Servin. Pourtant une modeste église y fut édifiée au début du XIXème siècle. Une légende conservée par la tradition locale s'y attache :
 
“Alors que la communauté rassemblée dans l'église, le 25.04.1815, autour de la dépouille mortelle de Jean-Baptiste COLIN  (enfant de COLIN- COEURDEVEY) chantait pour le repos de son âme le "libera me", on vit le christ de la croix de procession détacher ses mains pour se boucher les oreilles. Mécontent de Jean-Baptiste COLIN, autrefois indifférent à sa parole, le Christ lui rendait la politesse et refusait d'entendre les prières dites en sa faveur. En conséquence de quoi, on interrompit aussitôt la cérémonie inutile, et le mort fut vite inhumé.
 
Parmi le peuple des campagnes, on comptait les manoeuvriers, les journaliers, les brassiers, .... qui vivaient dans une cabane dressée sur une minuscule parcelle de terre et n’avaient que la force de leurs bras à proposer à ceux qui acceptaient de les employer, à la journée, pour diverses besognes : faucher, moissonner, battre, couper les foins, défricher… Les laboureurs plus aisés possédaient un train d'attelage et une charrue leur permettant de travailler leur champ, mais surtout de se proposer pour l'exploitation des domaines des riches propriétaires.
 
Dans l'une de ces familles de laboureur, vers 1655, naquit, à Vaudrivillers, mon plus lointain ancêtre identifié à ce jour : Michel COLIN. A cette époque, le village ne comptait qu'une quarantaine d'habitants qui, avec ceux de Lanans, formaient une seule commu­nauté. Celle-ci, comme les villages de Vellevans et Randevillers dépendait de la paroisse de Servin. Les habitants de ces villages, dont certains étaient éloignés d'une dizaine de kilomètres, venaient à l'église paroissiale en traînant les pieds. Ils firent tout leur possible pour obtenir la construction de leur propre église, mais cette autonomie ne fut accordée à leurs descendants que deux siècles plus tard.
 
Michel COLIN se maria, aux environs de 1676, en l'église de Servin, avec Jeanne Foy BLANCHARD qui lui donna, au moins, huit enfants dont, seulement, cinq atteignirent l'âge adulte. Jusqu'à la mort du père, le 05.01.1697, la famille vécut à Vaudrivillers. Sa veuve se remaria, le 21.01.1698, avec Claude Etienne LAMBE demeurant à Lanans, alors qu'elle avait encore trois enfants en bas âge : Jean-Baptiste, 2 ans ; François, 6 ans et Jean Claude, 9 ans. Quant aux deux aînés : Etienne, 18 ans, et Claude Antoine, 15 ans, ils constituaient une aide précieuse pour le travail des champs.
 
Les cinq garçons de Michel COLIN se marièrent et eurent de nombreux enfants ; malheureu­sement, pour certains, je n'ai retrouvé qu'une partie de leur descendance :
 
- François COLIN eut neuf enfants, mais seulement pour deux d'entre eux, j'ai retrouvé leurs descendants sur un nombre réduit de générations :
         . Nicolas et Jean-Baptiste
 
- Etienne COLIN   eut 8 enfants : deux décédèrent en bas âge, deux autres se marièrent et eurent des enfants dont je n'ai pas retrouvé les descendants. Pour les 4 autres, je n'ai rien retrouvé.
 
- Claude Antoine eut 7 enfants. Pour 3 d'entre eux, j'ai retrouvé leurs descendants sur plusieurs générations :
 
Dans la lignée de Claude Antoine Colin, Justin Elie COLIN, né à Saint Juan le 13.12.1859, fut Gardien de la Paix à Paris, puis à l'âge de la retraite, se retira à Dampierre où il fut élu Maire le 10.12.1919. Il occupa cette fonction jusqu'à sa mort le 03.07.1923. L'une de ses deux petites filles, Marthe Eugénie CLAQUIN, le 12.05.1947, épousa Guy des CARS, 1'écrivain bien connu.
 
.
 
- Jean Claude COLIN  eut 6 enfants dont un décéda en bas âge. Antoine se maria sans que j'ai retrouvé sa descendance. Quant à Jean Jacques, j'ai retrouvé cer­tains de ses descendants parmi lesquels : Augustin (o20.09.1790) qui fut instituteur à Passavant, et Joseph (o27.07.1788) qui fut curé de Dôle (voir à son nom)
 
- Jean Baptiste Colin (voir texte  à son nom.)

 



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