Généalogie panoramique
LIEU
Département
Né le :
MAGNIN
Anne-Françoise
   
Née le 07.11.1730 Passavant 25
Tableau N° 5-a Fiche N° 155-a Parents N°  

Si un N° est affiché, cliquez dessus pour accéder au tableau où figure les parents du conjoint ou de la conjointe

Si l’histoire familiale n’est pas présente consultez celle du couple ancêtre en tête du tableau.

L’histoire familiale d’un couple sur font bleu avec (suite XX-x) est reportée sur la fiche du couple ancêtre du tableau concerné.



Histoire Familiale

 

 

 

 

 

 

En 1922, Maurice Victor COLIN vint à Pont Audemer travailler chez son beau-père, le couple habita, 9, rue de la Seüle, où maquit leur fille:

-Michelne Henriette COLIN, le 15.10.1922

 

Début 1923, Maurice reprit l'atelier et le fond de commerce de la rue d'Orlqéans que lui loua son beau-père, Jules Victor CHEMIN qui se retitra dans la maison, 113, route de Rouen, à Pont-Audemer.

 

 

Dès lors la famille COLIN demeura, rue d'Orléans, où naquit: Christiane Madeleine Augustine COLIN, le 11.08.1924.

En 1925, Maurice Victor COLIN améliara le magasin en faisant construire en dessus un étage pour la présentation de voitures d'enfant.

 Le magasin fut incendié en 1929. . Un nouvel immeuble fut édifié en 1930.

Dans ce nouveau magasin Maurice Victor COLIN présenta pour la première fois des appareil de TSF capables de capter l'émetteur de Fécamp

En 1932, Maurice COLIN acheta à son beau-père l'immeuble de la rue d'Orléans.

Le 05.08.1938, il acheta, à Saint Sulpice de Grainbouville, une petite ferme. La maison était un peu à l’écart de la route. La prairie attenante descendait, en pente douce jusqu’à une source et se prolongeait jusqu’à la  limite du marais.

 
Pour s'occuper de la ferme, mon père s'attacha le service d'une veuve et de son fils, contre logement et rémunération.
 
Pour sa famille, avec l'aide de son père, il construisit, à dix mètres de la route, contiguë à la maison de la fermière, une habitation pour les vacances.
 
 
 
 
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Devant l’invasion allemande du 10.05.1940, les Hollandais et les Belges, avec leurs chariots, typiques à quatre roues, chargés de meubles et de linge, déferlaient sur les routes de France.
 
Le 10 juin, les Allemands s’approchant de la Seine, Maurice Victor COLIN prit la route, lui dans la Chevrolet avec sa femme et ses deux fille, son fils, et sa grand-mère CHEMIN dans un " Trèfle" Citroën.
 
 
En route, peu après le départ, Morice Victor COLIN apperit que Pont-Audemer avait été bombardé par les Allemands et qu'il y avait eu des morts et des blessés.
 
Tant bien que mal, la famille COLIN arriva à Pompignan, dans le Tarn-et-Garonne, chez l'oncle PRADINES qui mit à leur disposition un appartement aménagé au dessus d'une fabrique de balais en paille végétale.
 
Début 1941, ils remontèrent à Pont-Audemer. Après la ligne de démarcation, ils croisèrent des camions militaires, des tanks, des chenillettes, des motos souvent avec side-car et des patrouilles à pied. La signalisation française, tant dans les campagnes que dans les villes, était doublée en allemands, en lettres gothiques blanches sur fond blanc. Des "feld-gendarmes" assuraient la circulation.
 
Dans ce cauchemar d'un monde en arme, nous sommes arrivés à Pont-Audemer. Là ce fut un choc pour mes ^parents: le magasin et l'appartement avaient été pillés et saccagés. Nous nous sommes réfugiés à la maison de campagne de Saint- Sulpice de- Graimbouville, où tout était resté en ordre. La fermière et son fils, comme d'ailleurs tous les habitants de la *commune, n'avaient pas quitté les lieux.
 
Mon père entreprit de regrouper ses ouvriers et, avec eux, remit en état l'atelier, le magasin et l'appartement. Puis, il renouvela ses stocks. De mon côté, je poursuivis mon stage à Rouen jusqu'en septembre 1941.
 
Ma mère fut inquiète lorsqu'elle apprit que  les jeunes de vingt ans devaient rejoindre les "chantiers de le jeunesse". "Vite, me dit-elle "inscris-toi comme agriculteur à Saint-Sulpice-de-Graimbouville". Ce que je fit et mis en pratique sur le champ. 
 
Mes parents eurent vite fait de remettre en état leur outil de travail et de le garnir à nouveau de matériel. Pour mon compte, le 28 septembre 1941, je suis entré, comme Agent Technique, en formation professionnelle chez S.E.L.T.,51 rue de l'Amiral Mouchez, Paris 13 ème Arrondissement, sans abandonner mon statut d'agriculteur. J'y suis resté jusqu'au 8 octobre 1942, date à laquelle je suis rentré à l'école d'ingénieur électronicien ECE de Paris. Après la pratique, ce fut la théorie: le maniement des dérivés et des fonctions intégrales.
 
Ma rentrée à l’ECE était liée à un projet que mon père m’avait proposé avec lequel j’étais d’accord : après mes étude nous aménagerons un atelier de fabrication de postes de radio, à moi la technique, à mon père la partie aménagement et administrative.
 
A l’un de mes premiers retours à Pont-Audemer il me dit « Je me suis renseigné, actuellement et ce sera le cas lorsque les Alliers auront chassé les Allemands, pour se procurer les pièces détachées nécessaires à la fabrication des poste de radio, il faut des bons d’achat qui ne sont attribués qu’aux seules entreprises déjà dans le métier. Par mes relations j’ai contacté un Monsieur Brianchon qui fabrique, à Déville, des récepteurs radio sous la marque Brianson. Il est prêt à me vendre sa licence et le droit à l’attribution des bons d’achat qui vont avec.
 
C'est en janvier de la même année 1942 que je suis allé remettre en état de marche le poste de TSF de Jacqueline PAYOUX, institutrice à Toutainville, comme je l'ai consigné en 1971 dans le texte qui suit;

 

 

 



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